31 ans après sa création, le programme Erasmus+ a donné naissance à de nombreuses familles binationales et à plus d’un million de bébés.
Une aventure plus romantique qu’il n’y parait
« Quasiment la totalité des Erasmus de mon université ont vécu un flirt d’un soir ou même une véritable histoire d’amour. Certains ont même envisager de continuer après la fin de l’année, pour d’autres, malheureusement, cela paraissait impossible. » (Anna, ébroïcienne rentrée d’Erasmus)
Des rencontres à l’autre bout de l’Europe, des histoires d’amour transfrontalières… L’aventure Erasmus prend une tournure presque romantique et devient même une sorte de site de rencontre européen. L’amour est dans plusieurs esprits pendant l’année Erasmus et nombreux partent avec l’espoir de rencontrer un étranger avec lequel finir sa vie.
En effet, L’Unioneuropéenne n’a jamais aussi bien porté son nom qu’en célébrant le mariage de 27% des étudiants Erasmus. Ainsi, plus d’un quart des étudiants ayant participé au programme depuis 1987 y ont rencontré leur partenaire actuel.
Des bébés Erasmus, des enfants plus européens
Dans les témoignages des familles, les parents abordent les bienfaits d’Erasmus et l’attachement à sa propre culture mais aussi à celle de son conjoint. Les enfants eux, se sentent avant tout européens et sont particulièrement sensibilisés aux questions européennes, c’est ce qu’atteste les Témoignages récoltés par Le Monde «Bébés Erasmus : l’Europe vue par les familles qu’elle a fait naître »
La naissance d’une conscience européenne et d’une « génération Erasmus » beaucoup plus mobile, tolérante et curieuse s’avère être une richesse incroyable pour l’intégration européenne.
Ainsi, en mélangeant les cultures, les langues et les mentalités, en créant des familles et des enfants issus de l’Europe, le programme Erasmus+ a surement atteint un de ses objectifs : celui de créer un sentiment européen.